Une expérience qui surpasse les indices traditionnels
Nathan Smith, un lycéen de l’Oklahoma, a confié 100 $ à ChatGPT pour gérer un portefeuille d’actions micro-capitalisées pendant quatre semaines. Résultat : un rendement de +23,8 %, contre 3,9 % pour le Russell 2000 et 3,5 % pour l’ETF Biotech HBI sur la même période.
L’expérience consistait à donner un contrôle total à l’IA sur la sélection, la taille des positions, les stop-loss et la gestion globale du portefeuille. Les seules interventions humaines concernaient la correction de certaines incohérences du chatbot, appelées “hallucinations”.
Une stratégie encadrée et des résultats mesurés
ChatGPT ne sélectionnait que des actions américaines d’entreprises valorisées à moins de 300 millions de dollars, avec des positions entières uniquement. L’IA a notamment vendu l’action CADL après un gain d’environ 50 %, estimant que les micro-capitalisations pouvaient perdre rapidement leurs gains.
Les ratios de performance calculés montrent un ratio de Sharpe de 0,94 (risque élevé) et un ratio de Sortino de 2,00 (fort potentiel de gains avec pertes limitées). Le code du chatbot est open source et disponible sur GitHub.
Une méthode qui demande des compétences
Pour mener cette expérience, Nathan Smith a conçu cinq fonctionnalités principales : gestion des achats/ventes, suivi du portefeuille, génération de résultats quotidiens avec les données de Yahoo Finance, création de graphiques comparatifs et respect strict de la capitalisation maximale fixée.
S’il reconnaît que la configuration est “assez simple” grâce à Python et Pandas, il souligne que ce type d’approche nécessite des connaissances financières et techniques. Le test doit se poursuivre jusqu’au 27 décembre 2025, avec l’objectif de l’étendre sur un an.
Prudence avant d’imiter cette initiative
Malgré le succès initial, l’expérience reste limitée par un horizon trop court. Les marchés sont cycliques et les micro-capitalisations très volatiles. Sur un petit capital, quelques bonnes décisions peuvent donner l’illusion d’un avantage inexistant.
Nathan Smith insiste : l’IA ne garantit pas la richesse et peut tout aussi bien entraîner des pertes rapides si elle est utilisée sans expertise.